Leader européen de la location de matériel pour les travaux publics, le bâtiment et l’industrie, Loxam a conçu un réseau de plus 543 agences implantées dans 10 pays européens. Une optimisation du système d’information a amené la DSI vers la virtualisation, mais aussi vers la quête d’outils d’optimisation du suivi et de la sauvegarde de toutes ces ressources.
Après déploiement d'un datacenter virtualisé , une solution d’administration et de sauvegarde de l’infrastructure s’impose, comme le prouve le projet Veeam chez Loxam.
Un datacenter au nouveau siège parisien
En 2007, la société décide de déménager son siège social sur Paris, et d’y réunir les bureaux de ses différentes filiales. L’occasion de structurer l’infrastructure informatique. «Toutefois, il était hors de question de proposer la moindre interruption de service informatique. Nous avons étudié diverses possibilités, de l’externalisation complète à l’hébergement interne dans une nouvelle salle,» se souvient Olivier Hertu, directeur des systèmes d’information chez Loxam.
En juin 2008, l’entreprise opte pour un datacenter interne à haute disponibilité SMDC (Scalable Modular Datacenter) proposé par IBM et APC. Première phase : installer le datacenter pour novembre 2008. Alors, la salle du siège parisien héberge le réseau de toutes les agences : Active Directory, DNS, les serveurs de messagerie européens et les applications métiers, la bureautique, le datawarehouse et les applications financières.
La virtualisation, ça déménage !
Pour la seconde étape, Loxam souhaite basculer tout le système d’information d’Île-de-France depuis l’ancien site de Chatenay-Malabry vers celui de Paris, avec un plan de reprise d’activité. En 2008, cette salle informatique abrite des applications fonctionnelles du groupe Loxam sur 70 serveurs physiques regroupés sur 6 baies. Et chaque nouvelle application génère l’acquisition d’un serveur supplémentaire. Un schéma malheureusement classique, auquel Loxam désire apporter une solution efficace. «Nous avons profité du déménagement Porte Maillot planifié en novembre 2008 pour nous pencher sur la virtualisation afin de faciliter le déplacement du système informatique et pour mettre en place un vrai PRA,» confie Olivier Hertu. En 2009, la direction générale décide donc de virtualiser l’ensemble de cette infrastructure sous WMware.
Dans un premier temps, les 80 serveurs physiques de Chatenay-Malabry sont migrés vers le siège parisien en autant d’instances virtuelles sur un châssis IBM Bladecenter contenant 5 serveurs lames biprocesseurs en environnement VMware. L’ensemble est connecté à un SAN IBM et cette architecture est répliquée en miroir. Le jour du déménagement, la nouvelle salle Porte Maillot devient définitivement le site de production pour 2 500 utilisateurs (siège et agences). Et la salle de Chatenay-Malabry devient le site de secours avec l’équipement miroir.
